Kelvin Dik : D’ancien obèse à égérie Fitness Park, le parcours inspirant d’un membre VIP de Casting.fr devenu égérie Fitness Park
Kelvin Dik : D’ancien obèse à égérie Fitness Park, le parcours inspirant d’un membre VIP de Casting.fr devenu égérie Fitness Park
Kelvin Dik, modèle sportif et acteur originaire de Marseille et installé à Paris, vient de décrocher un nouveau casting grâce à Casting.fr. Ancien obèse, il a transformé son parcours personnel en une véritable réussite professionnelle, devenant égérie Fitness Park et collaborant avec de nombreux photographes. Repéré par notre équipe, il partage aujourd’hui ses conseils précieux pour tous ceux qui souhaitent percer dans le milieu exigeant des castings.
Peux-tu te présenter ?
K.D : Je m’appelle Kelvin, je suis parisien depuis peu mais j’ai grandi à Marseille. Je suis en partie modèle sportif et dans l’acting.
Quand as-tu commencé ?
K.D : J’ai toujours baigné dans l’artistique depuis très jeune, j’ai toujours été fasciné par ce milieu. J’ai commencé mes premières expériences artistiques pendant le lycée. Je suis un ancien obèse, donc quand j’ai commencé la photo, c’était au départ thérapeutique. J’apprenais à avoir confiance en moi. C’est quelque chose que j’ai ensuite développé et chéri de plus en plus. J’ai commencé à faire des collaborations avec des photographes de la région marseillaise, et de fil en aiguille, j’ai obtenu de plus en plus d’opportunités.
Devenir modèle photo était comme une nouvelle vie pour toi ?
K.D : C’était un peu comme une revanche. Ce n’était pas mon objectif premier. Lorsque j’étais plus jeune, ce n’est pas quelque chose qui était palpable pour moi, mais la vie m’a amené vers ça. Je suis reconnaissant d’avoir eu ce parcours et toutes ces opportunités.
Comment as-tu décroché tes premières opportunités à Marseille ?
K.D : Ma grand-mère m’avait payé mon tout premier shooting. C’était plus pour le plaisir. Cette première expérience m’a servi pour postuler par la suite. Il y avait notamment des groupes sur Facebook et on m’envoyait des messages privés sur Instagram. Ce n’était pas forcément de grosses collaborations, mais cela me plaisait.
Et l’acting ?
K.D : Quand j’étais plus jeune, je prenais des cours de théâtre à l’école. J’aimais bien, mais je n’avais jamais creusé plus que cela. Ensuite, j’ai fait des cours d’acting durant plus d’un an dans le sud en 2022-2023 avec Xavier Laurent, qui nous suivait pour de l’improvisation. Cela m’a aidé à sortir de ma zone de confort car j’ai très longtemps évolué dans le modelling et je voulais partager autre chose de ma personne.
Te souviens-tu de ton premier casting ?
K.D : Je faisais des allers-retours sur Paris. J’allais à des castings sans avoir trop confiance en moi. Je n’ai pas un souvenir en particulier, mais je me souviens de cette période où j’allais de casting en casting. Quand on commence, ce n’est pas forcément évident, donc je m’orientais beaucoup vers des collaborations avec des photographes marseillais et parisiens qui m’ont permis d’étoffer ma vitrine.
Faut-il nécessairement habiter sur Paris pour avoir des opportunités ?
K.D : Si l’on veut évoluer dans le milieu artistique, Paris devient une évidence. À Marseille, il y a énormément d’opportunités artistiques, mais cela peine à rattraper Paris car c’est quand même la capitale de la mode, donc tout se passe là-bas. Maintenant, pour les personnes qui n’ont pas les moyens d’aller sur Paris, il y a des opportunités dans d’autres villes. Il n’y en a peut-être pas autant qu’à Paris, mais il y a toujours des choses à faire. J’ai pu faire beaucoup de choses à Marseille, mais pour évoluer encore plus, il fallait que j’aille à Paris. Si vous le souhaitez, il y a des abonnements de train qui vous reviennent moins cher si vous le prenez régulièrement.
Quels types de photos doit-on envoyer pour un casting ?
K.D : Les directeurs de casting demandent essentiellement des polas. C’est bien de les avoir par un photographe, mais on peut aussi les prendre avec un téléphone devant un mur blanc. Il fait s’habiller de manière neutre, avec des vêtements près du corps et sans trop d’artifice, sauf si c’est demandé. Évitez les filtres et faites des photos qui se rapprochent le plus possible de qui vous êtes car on veut avoir une représentation qui reflète la réalité. Pour les filles, un maquillage très léger pour que l’on puisse voir vos traits de lumière.
Que préfères-tu entre l’acting et le modeling ?
K.D : Pendant longtemps, j’ai préféré le modelling car c’est ce qui m’a énormément apporté dans ma vie. C’est ce qui m’a fait prendre confiance en moi, et ça m’accompagne au quotidien encore aujourd’hui. L’acting, c’est plus un coup de cœur. Ce n’est pas mon premier centre d’intérêt mais c’est quelque chose qui m’a permis de me redécouvrir. C’est une introspection et une redécouverte de soi-même car il faut jouer avec ses émotions. On se redécouvre. Je continue encore aujourd’hui à me redécouvrir. C’est super enrichissant. Je n’ai pas de préférence puisque, pour moi, l’un va avec l’autre.
Quelle est ta plus belle expérience ?
K.D : Cette année, j’ai eu l’opportunité de devenir égérie de Fitness Park. Ça veut dire beaucoup car je suis un ancien obèse. J’ai subi des moqueries et des critiques, et me dire que le petit garçon en moi qui était gros puisse devenir une représentation dans les salles de sport… Même si je serai amené par la suite à avoir des opportunités toutes aussi grandes, cela restera un point clé de ma carrière.
Comment as-tu décroché ce casting ?
K.D : J’ai des amis qui travaillent à Fitness Park. Tous les deux ans à peu près, il y a des castings de masse qui sont faits. Je me suis dit pourquoi pas tenter. Je devais passer les castings soit à Marseille soit à Paris, mais avec les problèmes de train, j’étais bloqué à Lyon. En attendant mon chauffeur pour redescendre sur Marseille, je suis parti faire une séance de sport et c’était le jour où il y avait les détections à Lyon. J’ai sympathisé avec l’équipe, raconté mon parcours et montré mes compétences, et j’étais très à l’aise. Quand on a confiance en nous et que c’est quelque chose qui nous fait vibrer, le casting est d’autant plus simple.
Comment te prépares-tu avant un casting ?
K.D : Je suis quelqu’un de très positif dans ma vie en général et je pars du principe qu’il faut tenter. Il ne faut pas avoir peur. Sur un même casting, il y aura des dizaines voire des centaines d’autres profils en plus du vôtre. Ce qui fera la différence, c’est votre authenticité. Soyez à l’aise. Parfois, on recherche des critères en particulier. Vous postulez pour des castings et ce peut être au 50ème que vous allez recevoir un retour positif, donc il ne faut pas se décourager. Faites de la veille quotidiennement ou alors réservez-vous un jour dans la semaine. N’ayez pas peur et soyez à l’aise.
Faut-il obligatoirement être en agence pour passer des castings ?
K.D : Je suis dans plusieurs agences, mais ce n’est pas forcément les agences qui me procurent le plus de travail. Les agences ont souvent leurs favoris et vont recruter dans l’année pour des missions spécifiques de manière ponctuelle. Il y a beaucoup de personnes qui postulent en agence, donc elles sont souvent surpeuplées. Ce qui va faire la différence, c’est la manière dont vous gérez votre image. On a l’opportunité avec les réseaux sociaux de pouvoir se mettre en avant. Même si vous n’avez rien de concret à montrer, vous pouvez faire des jeux d’acting, poser, faire des polas.
Que peut-on te souhaiter par la suite ?
K.D : Continuer à évoluer dans le sport parce que c’est ce qui me fait vibrer le plus. Je suis quelqu’un de polyvalent donc je suis ouvert à toutes les opportunités artistiques. Il ne faut pas se cantonner à une seule chose et être ouvert à toutes les opportunités qui s’offrent à nous. Pour finir, souhaitez-moi le meilleur, car le meilleur reste à venir.
Un dernier conseil pour nos membres qui souhaitent se lancer dans les castings mode ou acting ?
K.D : Lancez-vous, parce qu’il y a souvent des personnes qui se gâchent car elles attendent, regardent autour d’elles et se posent plein de questions. On ne peut pas rattraper le temps, donc lancez-vous. On peut être déstabilisé au début, mais ça ira. N’hésitez pas à vous faire des contacts et rencontrer des gens car il y a beaucoup d’entraide dans ce milieu-là. Chaque rencontre est une nouvelle opportunité. Il y a un lien de cause à effet donc si tu donnes, tu reçois. Donc soyez bons et généreux.
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