Foued1, comédien, figurant et modèle nous invite dans son univers, celui d’un artiste VIP Casting.fr qui réussit !

Foued1, comédien, figurant et modèle nous invite dans son univers, celui d’un artiste VIP Casting.fr qui réussit !

Foued1, comédien, figurant et modèle nous invite dans son univers, celui d’un artiste VIP Casting.fr qui réussit !

Foued s'est fait repéré grâce à son charisme et son incroyable talent.

Il multiplie les rôles à succès dans de célèbres publicités comme pour la Macif ou encore la marque Weber.

Comédien dans de nombreux long-métrage, il vous raconte ses secrets et comment il décroche ses castings.

Retrouvez son book ici.


Bonjour, Foued, quand avez-vous décidé de vous lancer dans l’acting et pourquoi ?

F : Il y a 8 ans, au hasard d’un projet. On me sollicitait pour ma décontraction, ma spontanéité. Ce qui est effectivement ressorti des publicités corporate auxquelles j’ai pu participer. J’ai, il y a 20 ans tenté le mannequinat sans succès, car mal
préparé, pas toujours bien orienté et parfois victime d’arnaques. Aujourd’hui, je me sens plus à l’aise et je me reconnais plus dans l’acting

Petit, vous rêviez d’être ?

F : D’être reconnu, comme pour sortit d’un anonymat. Puis à 20 ans d’être connu comme tous les jeunes de mon âge. Le mannequinat homme très populaire à l’époque me faisait rêver, et je ne me rendais pas compte de l’aspect exceptionnel
de pouvoir être choisi, ce qui parfois vous place dans une incompréhension et une déception injustifié. Ce monde encore aujourd’hui est restreint, c’est un métier à part entière qui n’est pas accessible pour tous, et qu’on ne peut réduire à un seul
aspect physique.

Charismatique, quel est votre secret pour décrocher tous les rôles ?

F : J’ai compris assez vite, que la spontanéité et le naturel sont des qualités indispensables à prévaloir. Les clients cherchent des profils précis, certes, mais ils doivent également pouvoir se projeter dans votre qualité à vous adapter, à être investi, malléable, à faire évoluer et être doublement acteur du projet. Les professionnels avec qui on partage des projets, on besoin d’être efficace, et que ce soit pour de la figuration ou de l’acting il faut le comprendre, mais surtout savoir le
faire.

Vous avez tourné dans la série “Validé”, racontez-nous votre meilleur souvenir de tournage?

F : C’est typiquement l’expérience qui justifie ce dont je parlais précédemment. Une scène dans un restaurant en petit comité, où chacun doit être efficace dans ce qu’il fait, être à l’écoute, mais surtout disponible quand il le faut. C’est une sensation
très agréable de professionnalisme ambiant, où l’on sent que l’on est utile, mais si ce n’est parfois que pour de la figuration.

Vous avez fait beaucoup de figuration, notamment pour l’émission d’Alex Goude, parlez-nous de ce tournage ?

F :  Cette émission était très ludique, familial, mais encore une fois c’est votre posture et votre dynamisme qui le facilite. J’aime
à savoir que je peux dire et faire ce qui me semble naturel dans la limite du raisonnable. Être soi-moi même semble être
une banalité, mais c’est très souvent ce qui est demandé. Dans cette émission, on veut que les candidats paraissent ce qu’ils sont, et si à cela s’ajoute de la spontanéité, de la surprise pour l’animateur, c’est encore mieux, car cela ajoute une sincérité que les téléspectateurs aiment voir et ressentir. J’adore ces émissions qui laissent un peu libre cour, et cette émission en fait partie
à l’image de l’animateur qui n’en fait jamais trop.

Suivez-vous des cours d’acting ou bien le talent suffit-il au succès ?

F :  Je ne suis pas de cours, et je ne prétends pas avoir du talent. Le vrai talent c’est déjà de comprendre que votre simplicité, votre spontanéité et un minimum d’envie de jouer vous ouvrira déjà quelques portes. Les cours, c’est comme pour tout, c’est
un projet personnel, qui ne peut être une étape indispensable à tous. Prendre des cours c’est répondre à un besoin précis, où à une nécessité globale, car on ne peut pas non plus se permettre et prétendre un talent naturel. Aujourd’hui, je n’en sens
pas l’utilité, je vous dirai autre chose je l’espère demain, si je devais aller à Cannes.

En cette période difficile, comment faites-vous pour postuler aux castings et continuer à vivre de votre passion ?

F : Ce métier est difficile et parfois ingrat, déjà en temps normal. L’une des richesses, de ce métier c’est la solidarité relative qu’il peut y avoir quand on s’est constitué un réseau. Personne ne peut travailler seul dans son coin, c’est un métier de partage,
de coopération, ce qui lui permet en cette période encore plus difficile de subsister tant bien que mal. Quel que soit son statut, il faut s’entraider. On se sent très souvent isolé et seul, mais le réseau de partage et d’entraide est vital, pour la
viabilité d’un système.

Que diriez-vous de Casting.fr et du tremplin que cela vous a offert ?

F : J’ai été le premier abonné du magazine, qui s’empressait d’acheter la revue, et de découper les pages scellées des annonces, de participer au premier concours mannequin organisé par Casting. Comme je vous le disais, le réseau c’est important, mais ce n’est pas tout, car il est indispensable que l’on puisse être aussi être en lien avec les professionnels et que cette information soit accessible à toutes celles et ceux qui le souhaitent. Le chemin pour arriver au succès est très étroit, mais Casting permet à la base de rendre le rêve d’un anonyme possible.

 Avez-vous un projet en cours top secret à nous révéler ?

F : J’aurai adoré pouvoir vous en annoncer, malheureusement je sors le joker, tout est projet en permanence, tout est question d’opportunité. Il faut juste se donner les moyens de les provoquer.

Quels conseils donneriez-vous aux membres qui aimeraient suivre notre parcours ?

F : Rêvez de ce que vous voulez être, et donnez-vous les moyens non pas d’y arriver, mais d’essayer, car tout se fait par étape. Ne résumez pas le métier d’artiste à ce que vous voyez, et comprenez que ce sont des métiers à part entière et entièrement à part, qui nécessite une rigueur, un investissement et beaucoup de persévérance. Je ne deviendrais pas mannequin parce que je suis belle, ou comique parce que je suis drôle.

Il faut être sûr de ce que l’on veut faire, se donner les moyens de le faire, et s’investir avec sérieux,
car avant d’être un rêve pleins de paillettes c’est un métier.