Michael Guez, artiste photographe et fondateur de l’agence « Libre Comme l’Art » nous confie son histoire.

Michael Guez, artiste photographe et fondateur de l’agence « Libre Comme l’Art » nous confie son histoire.

Michael Guez, artiste photographe et fondateur de l’agence « Libre Comme l’Art » nous confie son histoire.

Bonjour Michael ! Vous parlez « d’artiste de métier, mais de photographe par passion »… Pouvez-vous nous en dire plus sur cette phrase ? Avez-vous suivi une formation particulière pour faire de votre passion votre métier ?

Bonjour !
Il est vrai que je suis passionné par l’image depuis l’âge de 15 ans !
Je shootais la rue, les gens. Je faisais du portrait… Puis des rencontres avec des photographes professionnels m’ont permis de me former sur le tard. Peu à peu j’ai professionnalisé mon art et commencé à répondre à des commandes. Mais je n’ai jamais cessé mon travail artistique à proprement parler. J’ai continué les voyages et la création de livres d’art photographique… À mon sens, l’un ne va pas sans l’autre.

Vous avez exercé votre art à Tokyo, Paris, New York… Quelle a été votre expérience la plus marquante ?

Chaque ville a son charme, son identité de par sa population et son architecture ; et chaque ville a été comme une rencontre. La ville qui m’a le plus marqué est certainement Tokyo. Je me sens très proche de New york, je m’y sens chez moi mais à Tokyo, j’ai très vite perdu mes repères tant le choc culturel était fort. La façon d’être, la technologie… j’étais perdu. Une expérience très Lost In Translation !
Un choc culturel très photogénique !

Vous travaillez pour le milieu de la mode mais aussi de grandes marques comme Dior, Le Fouquet’s ou l’hôtel Georges V. Quelles qualités faut-il avoir dans l’un et l’autre monde ?

Que ce soit dans la mode ou dans le luxe, il est très important de sentir l’air du temps pour pouvoir proposer des images toujours actuelles.
D’autre part j’essaye d’adapter mon regard d’artiste à l’univers de mes clients. Il faut trouver un équilibre entre une vision arty et une vision marketing  pour que les clients puissent s’identifier.
Pour cela je suis à l’écoute de leurs contraintes tout en tâchant de garder mon identité artistique.

Finalement, vous avez créé rapidement votre agence « Libre comme l’Art », pouvez-vous nous en dire davantage ?

A l’âge de 25 ans j’ai créé Libre Comme l’Art car il manquait cruellement d’originalité dans le monde de l’event.
Les images qu’on voyait étaient classiques et très figées. En créant Libre Comme l’Art j’ai voulu insuffler un esprit rock dans tout ça. Je voulais qu’on sente de la vie dans les images, qu’elles soient plus tendances.

Au fil des années, comme mon activité se développait  j’ai eu envie de m’entourer de photographes eux aussi issus de la mode et de l’art afin qu’ils puissent transmettre, à leur tour, leur talent et leur vision artistique dans des events privés. Tout en gardant la ligne Libre Comme l’Art bien sûr ! Chez Libre Comme l’Art on vient raconter une histoire et en garder un beau souvenir ;)

Enfin, auriez-vous des conseils à donner à nos membres qui rêveraient d’avoir une carrière similaire à la vôtre ?

Je conseillerais aux jeunes photographes de toujours garder à l’esprit la raison pour laquelle ils font ce métier. C’est un métier qu’on fait par vocation et par passion.
Je leur conseillerais également de toujours garder leur identité artistique même pour des commandes.
Beaucoup se sont perdus quand les affaires marchaient bien en allant vers des images consensuelles qui devenaient plates et sans relief. C’est important de garder sa personnalité.
Il ne faut pas oublier non plus de toujours garder l’esprit et les yeux ouverts. Sentir les tendances, puiser son inspiration dans tous les domaines, rencontrer du monde. L’essentiel c’est de rester curieux.


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